Bilan de cette première formation à Dakar, en collaboration avec l'Université Senghor

Entouré de mes hôtes, Mandiaye Ndao et Binta Coudy Dé
J’ai été invité à donner une formation à des femmes sénégalaises entrepreneures, en collaboration avec le Département Administration-Gestion de l’Université Senghor et son directeur, Alioune Dramé, ainsi que l’entreprise Jiggen Tech, dirigée par Binta Coudy Dé, qui en est aussi la co-fondatrice.

Dans le cadre de cette formation en communication-marketing entrepreneurial, Jiggen Tech ciblait principalement des femmes propriétaires de très petites entreprises, dans le but de renforcer leur capacité et de leur donner les outils et l’accompagnement nécessaire pour pérenniser leurs activités et d’en faire un véritable succès.

La capacité d’accueil de la grande salle étant de 15 personnes, on a décidé de faire deux groupes à partir des 30 personnes inscrites à cette formation. J’ai donc structuré la formation ainsi : les matinées, de 9 h à 13 h, étaient destinées à présenter des aspects théoriques portant sur la communication-marketing, appuyés par des exemples concrets, alors que les après-midis, de 14 h à 17 h, étaient réservées à des rencontres personnalisées pour discuter des projets particuliers de ces femmes, sous la forme de conseils et de « coaching ».

Les participantes étaient très intéressées, autant par les aspects théoriques que les rencontres personnalisées. J’ai par ailleurs proposé l’exemple d’une jeune Rwandaise, qui a créé une entreprise de distribution d’eau, IRIBA. J’avais fait développer, au printemps 2017, par des étudiants inscrits en Administration-Gestion à l’Université Senghor, un plan marketing pour cette entreprise et je m’en suis servi pour montrer comment réaliser cette opération. Puis, j’ai demandé à chacune d’entre elles de proposer un tableau Forces – Faiblesses – Opportunités – Menaces (SWOT) pour leur propre entreprise, avant d’amorcer la rédaction de leur propre plan marketing à partir d’un questionnaire que je leur ai proposé, le même que j’utilise dans mes formations à l’Université Senghor et à l’Université de Montréal.

Il n’y avait pas d’évaluation prévue à la fin de chacune des formations, mais j’ai noté beaucoup d’intérêt de la part des participantes et leur désir d’appliquer les notions apprises dans leur propre entreprise.

Sur une note plus personnelle, j’ai apprécié l’accueil de Binta Coudy Dé et de Mandiaye Ndao, ainsi que l’aménagement des lieux et la possibilité de résider directement dans une chambre voisine de la salle des rencontres. Les pauses et les repas se prenaient sur place, le tout préparé par une entreprise de traiteur dirigée par une femme. Quelle efficacité!

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