Jour 2 - Visite du quartier et préparation de la formation


Pays à plus de 95 % Musulman, j'ai pu entendre, très tôt ce dimanche matin, l'appel à la prière de la mosquée voisine. Cela fait aussi partie du voyage. Photo prise de la terrasse de l'immeuble où je loge et où j'enseignerai dès demain matin. À la veille d'une nouvelle formation, j'ai travaillé à son contenu, adapté aux entrepreneures sénégalaises que je croiserai ces prochains jours. 

Je suis quand même allé à la découverte du quartier pour manger au restaurant La Casaçaise. Une Casaçaise, c'est une personne originaire de Casamance, une région du Sud du Sénégal et une dibiterie est un restaurant où on trouve de la viande grillée (cela viendrait de «débiter»). J'ai mangé un thiebou yapp, un riz à la viande (de préférence du paleron de bœuf), accompagné d'un jus de fruit rouge. Le tout pour moins de 5$! Intéressant d'essayer de nouveaux mets et de chercher d'où ça vient.

J'avais remarqué, à côté de l'immeuble où je loge, situé sur l'avenue Liberté, qu'il y avait une illustration peinte dans la rue, avec une coupe où il est inscrit ASC Liberté + 3. Sur le mur de la maison voisine, je découvre le dessin d'un joueur de foot qui semble faire partie de cette équipe. Je demande alors à un homme qui est assis près de la murale si je peux en faire une photo. «Mieux encore, qu'il me répond, je vais aller chercher mon fils Malick, c'est lui sur le dessin!» Après un appel et à peine quelques secondes, le valeureux Malick Dieng apparaît, avec un grand sourire, accompagné de cette petite fille (la sienne ou sa sœur?) qui voulait aussi faire partie de l'ensemble. Un moment inattendu, fort sympa... Merci monsieur Dieng, très fier de son fils, un des héros du quartier.




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